Imitations de matières, faux bois, faux marbres, imitation pierre ...

Voici un chevet qui nécessitait une sérieuse restauration. De style vénitien, les dorures ont été ravivées et j’ai proposé un faux marbre de type « vert de mer » sur le dessus.
Une préparation très lisse avant le faux marbre et un vernissage brillant en plusieurs couches étaient nécessaires pour donner cette illusion de vrai marbre.

Sceaux dans les Hauts de Seine (92)

Réalisation d’une trame « bois » afin de donner du relief à cette imitation de bois peint. La séparation des planches fut délignée au préalable à la scie circulaire. Une patine grisée vient finaliser l’ensemble.
Cette technique a pour but de créer des ombres et des lumières naturelles. La verticalité des planches correspond à l’esprit de Marennes Oléron en Charente Maritime

Marennes plage

Ces statues exposées chez un primeur de Vincennes étaient peintes en noir. Lors de la rénovation de leur commerce, il m’a été demandé de les patiner en imitation fausse pierre. Ces moulages en béton, certainement destinés à des jardins, sont signés d’Agostino PAPINI.

Le Verger du Château à Vincennes

Suite à de gros dégâts des eaux dans la galerie principale, j’ai été appelé pour refaire les faux marbres à l’identique des anciens. Retrouver les tracés, les teintes et la « main » des anciens peintres en décor n’est pas facile.

Boulevard des Invalides

Cette ancienne cheminée en « Griotte », tel est le nom de ce marbre, avait reçu un mauvais coup sur son angle. Une pièce en résine a été coulée pour s’adapter au mieux au manque tout en conservant une certaine solidité. Pour finir, j’ai imité la Griotte et l’ai raccordée avec la vraie. Bien sûr la cheminée a été intégralement nettoyée afin de retrouver une intensité de couleur.

Rue Richer, Paris 9ème

Sur la demande d’un antiquaire, des prolongations ont été rajoutées à l’arrière de plateaux en vrais marbres de type Sarrancolin. Après avoir lissé les surfaces pour avoir la même planéité, il a fallu reproduire dans le détail les tons et formes de ce marbre complexe.

Plusieurs couches de cire avec des lustrages ont permis d’unifier les reflets.

Londres

Le décor de cette pièce est très ancien, 50 – 70 ans, voire plus. Avec les années le soleil a « brûlé » le vernis et blanchi les glacis. Les vernis s’étaient même effeuillés à beaucoup d’endroits. La rénovation de l’appartement et la mise en conformité électrique ont nécessité le passage de gaines neuves dans les murs.

En conséquence, il a fallu surteinter les anciens décors pour raviver leurs couleurs tout en le refixant avec des vernis fluides. Il suffisait ensuite de refaire à l’identique les zones qui ont subit des tranchées pour les gaines électriques.

Dans ce cas de figure, connaître les anciennes techniques de glacis à la bière et à l’huile ont permis de se rapprocher le plus précisément de l’ancien décor.

Quartier de l’église d’Auteuil, Paris 16^ème

Réalisation d’un faux chêne en plusieurs glacis. Mélange de mailles parisiennes et lyonnaises.

Rue de Passy à Paris

Lors de la restauration d’une Facel-Vega (1954-1964), il m’a été demandé de refaire le faux bois comme cela était fait à l’origine dans certaines voitures de luxe à l’époque. Les supports étaient des plaques de tôle fine embouties, martelées et percées. En finition, l’imitation de la loupe d’orme reprend des techniques d’époque de peintre en décors comme les glacis à la bière avec reglaçage à l’huile.

Lors de la rénovation totale de cet établissement réputé des Halles à Paris, les propriétaires soucieux de conserver ce patrimoine et surtout l’esprit des anciennes boutiques parisiennes, m’ont demandé de réaliser en faux chêne cette devanture extérieure et intérieure aux ornementations d’époque. Pendant la préparation et la rénovation des boiseries par les Ets Borry (peintre en bâtiment), je me suis occupé de mouler les anciennes ornementations afin d’en compléter et d’en recréer de nouvelles. Beaucoup de ces ornementations étaient manquantes, cassées ou très abimées. A l’intérieur, les colonnes ont été peintes imitation fer forgé.

34 rue Montmartre, Paris 1er

Après un décapage complet, une préparation d’enduit et de laque satinée, voici la réalisation d’un faux chêne avec un dessin façon parquet de Versailles sur le bas des portes.

10 avenue Marignan, Paris

Voici un exercice classique et révélateur d’une « main » pour un peintre en décor. Savoir reproduire une matière comme ce faux marbre sans que le résultat n’attire l’œil, mais que tout paraisse normal sans pouvoir discerner le vrai du faux.La récompense est de ne pas s'en rendre compte lorsque l'on rentre dans la pièce. L'inverse serait une faute de goût et un travail mal fait.

Boulevard St Germain, Paris

Voici une petite entrée très ornementée. Sale et noircie par le temps, les enduits sablés/jointés étaient trop poreux pour être nettoyés. La peinture décorative a permis d’éclaircir l’entrée tout en la rendant lessivable dans le temps.

9 Rue St Sénoch, Paris 17ème

Cette porte était très abimée. Elle fut décapée jusqu’au bois, quelques pièces de bois changées et un gros travail d’enduit de lissage a été fait pour la rénovation de cette porte. Elle a nécessité un échafaudage de 3 niveaux puisque le travail de faux bois englobait la fenêtre du 1er étage (environ 6/7 mètres de haut).

51 Avenue Montaigne, Paris

Après un dégât des eaux catastrophique, les enduits sablés/jointés de l’époque ont laissé apparaître après l’évaporation, des auréoles sales et très colorées venant de l’intérieur de murs. Aucune solution de nettoyage n’étant possible, seule la peinture décorative a permis de retrouver la blondeur et la douceur des lieux.

Avenue Dron à Tourcoing

Dans un passage cocher mouluré et très bien proportionné, réalisation d’une imitation de fausse pierre de taille et ses coupes de joints. Technique très classique et ancestrale des peintres en décor datant de l’époque Haussmannienne. Seuls les joints sont marqués par adhésifs aujourd’hui et non plus par filage au pinceau et à la règle.

7 rue Châteaubriand, Paris 8ème

Lors de la restauration de l’intérieur d’une ancienne Mercedes, réalisation d’une fausse loupe de thuya sur certaines pièces du tableau de bord de la Mercedes comme il en était coutume à l’époque. Merci à Christophe Chauvet (ébéniste restaurateur) de m'avoir sollicité pour avoir participer à cette restauration.

 

Réalisation d'un faux marbre de type blanc veiné traité en ocre jaune. Le reste de la pièce a reçu une patine peignée/cordée grise. A savoir que les demies lunes au dessus des portes ont été traitées par la suite par Florence ADAM , restauratrice d’art située à côté du Château de Chantilly. Je tiens à la remercier de m’avoir présenté à son client qui m’a laissé également réaliser un ciel brun/jaune grisé que vous trouverez dans la rubrique « Sols et plafonds ».

Château de Vineuil Saint Firmin dans l’Oise

Après avoir été préparé et peinte en beige soutenu, par les peintres en bâtiments, voici la réalisation d’un faux bois de type « chêne » sur cette porte d’entrée. Un vernis marin a été appliqué en guise de protection général.

Saint Mandé

Reprise sur ce radiateur plat des 3 matières des meubles de la salle de bain : blanc laqué, palissandre et feuille d’argent .

Mont d’Arbois, Megève

Une baignoire multicolore pour cette petite sale de bain ou l’imitation de faux bois (sapin) se trouve sur le flan de baignoire, le radiateur et le meuble sous vasque, sans oublier de petits rappels de faux marbre bleu.

Mont d’Arbois, Megève

Le dessous du meuble (médium) est en faux sapin avec au centre une imitation de la pierre de vasque. Le radiateur est en faux bois également avec au centre un rappelle du carrelage entourant la baignoire.

Mont d’Arbois, Megève

En collaboration avec le décorateur Mr Patrick Hourcade, réalisation d’un faux bois de type noyer foncé sur l’intégralité de la pièce y compris la cheminée qui était en (vrai) marbre ; seules les surfaces planes du plafond ont été dorées à la bronzine (peinture dorée).

Rue de Rivoli, Paris 1er

Sur des portes d’entrées et dégagement, réalisation d’un faux acajou avec gerbes, bois de fil, et ronces, le tout sur fond de dorure. Finition à la cire, puis lustrage au chiffon.

Rue du cirque, Paris 8e

Sur des portes planes, imitation d’un faux noyer puis de fausses moulures rappelant celles existantes sur les autres portes du couloir.

Paris 7e

Réalisation sur quatre pilastres dans le hall d’entrée (passage du cocher) d’un marbre de type "rouge Languedoc" avec une embase en vert de mer et un chapiteau en carrare veiné. 

Cette imitation de marbre est d'autant plus troublante, qu'elle a été réalisée sur un ancien "stuc" ce qui lui confère son côté parfaitement lisse et surtout froid comme le vrai marbre.

15 rue Jacques Dulud à Neuilly sur Seine (92)

Réalisation d’un faux bois bleuté sur l’ensemble du radiateur, en suivant les lames verticales de celui-ci, et créant de fausses découpes sur leur longueur. Élément complémentaire au travail des "pneus" dans la rubrique "autre curiosité".

Avenue Victor Hugo

Fausse marqueterie sur des portes de placards. Essences de bois imitées : bois de rose, noyer, peuplier, et loupe de noyer.

Neuilly sur Seine (92)

Réalisation d’un faux bois de type "noyer" et ses fausses moulures sur l’ensemble des portes de couloir, avec un trompe l’œil sur l’unique double porte, ayant pour thème le bord de mer. L’ensemble des murs a été traité avec une patine brossée verte.

Rue Cambronne, Paris 15e.

Après la pose de vraies boiseries sur tous les murs de la salle de restaurant, il m’a été demandé de réaliser l’ensemble de la corniche et les quatre portes en faux bois à l’identique des nouvelles boiseries.

Cercle du tir aux pigeons au Bois de Boulogne

En partenariat avec un antiquaire, réalisation d’une toile représentant une fausse boiserie en faux chêne avec ses fausses moulures.

Porte d’Auteuil Paris 16e

Réalisation d’un faux chêne. (Les poignées sont supportées par un vrai marbre)

Paris 18e au 108 rue Lepic

Blanchiment à la cire de toutes les portes et placards de l’appartement, afin de supprimer le côté "rustique" et donner un ensemble plus raffiné. (les tissus ont été posés après)

Avenue Charles Floquet, Paris 8e