logoJean Nicolas Boulmier
Artiste Peintre Décorateur
De tout temps l’homme a tenté de fixer dessins et couleurs en s’adaptant aux lieux et aux surfaces.

La peinture a été l’une des formes d’expression artistique les plus naturelles et les plus utilisées.

Les premières peintures rupestres datent de 15 à 20 mille ans et peuvent prétendre être à l’origine du métier de « peintre en décors ».
La terre, si variée en couleur, a toujours été la base des techniques qui ont peu changé jusqu’à nos jours.
Des mélanges d’ocres, de charbon et de graisse animale suffisaient à exprimer sur les murs des cavernes la vie des hommes.

Figées par les ruissellements successifs de calcite, ces peintures ont été étonnamment préservées jusqu’à nos jours.
On peignait avec les doigts, des plumes d’oiseau, des morceaux de bois humides ou effilochés ainsi que des tubes creux à travers lesquels on soufflait les pigments.

Vers 2000 ans avant Jésus-Christ, les Chinois ont eu l'idée de placer des touffes de poils d'animaux dans des bambous afin de pouvoir écrire leurs idéogrammes. C’est la naissance du pinceau.
Les procédés de fresques dit « A Fresco » sont nés vers 1800 ans avant JC en Mésopotamie puis en Egypte grâce à la création des fours à chaux.

La technique de la fresque est comparable aux peintures rupestres des cavernes dans le procédé de fixation par la croûte de calcite superficielle
qui emprisonne les pigments.

En pratique, un fresquiste confirmé réalisait environ 1 m² par jour.
En Egypte, les représentations figuratives et les hiéroglyphes étaient abondants. On trouvera même la réalisation de faux marbres dans les tombeaux. Plus tard, les Grecs ont structuré les parois des édifices avec des panneaux de faux marbres en suivant les architectures pour les mettre en valeur.

Quant aux romains, ils utilisaient la fresque de manière plus décorative.  Pompéi reste l’exemple incontesté et l’apogée de la peinture décorative de l’Antiquité.
Après un fort déclin lors de la chute de l’Empire romain, la peinture décorative se perd et ne retrouvera ses lettres de noblesse qu’à la Renaissance Italienne.

D’une manière générale, l’évolution de la peinture décorative passera pour beaucoup par les églises, les grands monuments et les palais.
En France, c’est en 1258 que le métier de peintre en décors s’officialise en regroupant les corporations de « painturiers » et d’ « enlumineurs ».

Ces peintres ornementaient les murs d’églises pour souligner et embellir l’architecture mais surtout pour reproduire des illustrations bibliques.
La maîtrise de la peinture à l’huile au 15ème siècle détrône peu à peu cet art ancestral. Une concurrence très forte s’opère entre les Italiens et les Flamands.

Malgré sa lenteur de séchage, la finesse et le lissage de la couche picturale à l’huile sur des supports peu épais, transportables voire « enroulables » comme les toiles, sont désormais possibles.
Les peintres en décors utiliseront la peinture à l’huile et s’orienteront parfois vers la technique du marouflage. Les trompe-l’œil sont peints en atelier et collés sur site. Le confort de l’atelier étant irremplaçable.

Au 19ème siècle, la révolution industrielle va apporter aux peintres des réponses et des progrès techniques primordiaux comme la création du tube à tableau avec une peinture à l’huile prête à l’emploi ou la création des viroles métalliques qui lient les poils au manche du pinceau.
L’évolution des techniques décoratives se déroule parallèlement en France et en Angleterre avec une influence réciproque pour ensuite se répandre dans toute l’Europe.

Depuis 1882, l’Institut supérieur de la peinture décorative Van Der Kelen en Belgique est la première école au monde encore référente aujourd’hui à enseigner de manière professionnelle les techniques d’imitation de faux bois, faux marbres et matières diverses.
Contrairement aux peintres de chevalet qui s’expriment par leurs œuvres, le peintre en décors crée un univers sur mesure au service d’autrui.
La peinture décorative fait partie sans conteste de notre patrimoine.

Témoins de leur époque, des tendances, des styles, des nouveaux produits, les peintres en décors sont en perpétuelle évolution et s’adaptent aux exigences de leur clientèle.
Le peintre en décor est parfois un artisan, voire un artisan d’art pour les uns, ou un artiste peintre pour les autres.
Quel est son réel statut ? Les frontières entre ces dénominations aux mêmes suffixes sont pourtant bien définissables…

Tous produisent des œuvres :
Les uns travaillent avec des techniques prédéfinies et avérées, sans laisser la part au hasard, ce sont les artisans ou artisans d’art.
Leur dénomination varie selon leur niveau de compétence.
Pour les autres, dit « artistes », la liberté, la spontanéité, l’inspiration voire le talent, sont les maîtres mots mais est-il possible de créer une œuvre sans s’appuyer sur des techniques déterminées comme celles des artisans ? En fait l’artiste détourne les techniques d’apprentissage et avance en improvisant mais on ne peut pas dire qu’il ne possède aucune technique…
Les peintres en décors ont parfois le terme de « peintre décorateur » mais il est souvent confondu avec celui de « peinture décoration » terme largement utilisé par les peintres en bâtiment qui souhaitent se montrer plus proches du monde de la décoration mais qui n’en n’ont ni le titre, ni la formation.

Le métier accueille une nouvelle génération de peintre en décors : les « muralistes ». Certains peintres en décors s’exerçaient déjà dans le monde des publicités peintes mais depuis peu, ils ont pour mission d’habiller l’espace urbain par des peintures monumentales.

Les travaux du peintre en décors à ce jour,  à travers mes réalisations

Les faux bois, faux marbres, fausse pierre de taille, etc…

Ces sont les imitations en général, telles que les bois, marbres, pierres, fer forgé, bronze, cuir, écaille, etc... Ce sont des méthodes et des techniques parfois ancestrales.

Les matières

Les "effets" de matières d’aujourd’hui sont souvent appelés "patines". Ces techniques sont utilisées un peu partout, on peut les créer à volonté selon les lieux et les ambiances. En relief ou lisse, une fois vernies, elles peuvent se conserver beaucoup plus longtemps qu'une simple peinture unie puisqu’elles sont protégées et que les mouvements de teintes tolèrent et anticipent son vieillissement.

Les dorures

Le peintre en décors n’est pas un doreur à part entière mais satisfait un grand nombre de réalisations. Il sait poser la feuille d’or, d’argent, de laiton, de platine, etc….

Evolution du peintre en décors vers l’artiste peintre,  à travers mes réalisations

Les trompe-l'oeil

Décors peints à la main créant l’illusion de relief et de perspective appliqués sur les murs ou au plafond.

Les panoramiques

Décors peints ouvrant sur de vastes étendues et paysages, mis en valeur par des effets architecturaux au premier plan en trompe-l’œil.

Les sols

Décors lasurés ou simples collages en utilisant la texture du sol.

Meubles peints, tableaux, objets

Tout peut être décoré !

Décors d'extérieur

Cette rubrique contient tous les travaux décoratifs d’extérieur exécutés exclusivement avec des peintures acryliques d’extérieur afin de conserver le mieux possible dans le temps les couleurs face aux uv et intempéries.

Evolution de l’artiste peintre vers l’architecture d’intérieur, à travers mes réalisations:

Architecture d'intérieur

Le parallèle entre la peinture décorative et l’architecture d’intérieur m’a poussé à créer des concepts d’agencements qui sont réalisés avec des entreprises partenaires ou locales. Très souvent, je réalise et complète l’ensemble des projets par des matières ou diverses créations que je réalise moi-même sur site.
Depuis toujours, les peintres en décors ont dû s’adapter aux nouveaux produits, faire évoluer leurs techniques, en trouver d’autres pour marquer leur temps. Les époques et les modes les obligent à se remettre constamment en question et à trouver de nouvelles idées.

Beaucoup de peintres en décors ont travaillé pour les fabricants de papier peint et ont livré leurs secrets. La sérigraphie a supprimé le métier de peintre en lettres depuis longtemps et bon nombre de projets sont exécutés grâce à l’impression numérique. La grandeur des écrans réduira de plus en plus les surfaces à décorer.
Nous sommes actuellement dans une période où la décoration est partout mais surtout dans les magazines. Le minimalisme poussé dans ses extrêmes par les architectes, peut-être par facilité, a fait oublier les performances décoratives de leurs aînés. La décoration est créée par beaucoup virtuellement mais réalisée par peu de monde. L’infographie et les vues en 3D permettent de se projeter « trop » facilement alors que la réalité des chantiers est sélective et onéreuse.

Malgré les tendances actuelles et la perte culturelle progressive des nouvelles générations, le métier de peintre en décors fait malgré tout rêver beaucoup de jeunes et aura toujours de l’avenir. Depuis la nuit des temps, l’homme a toujours cherché à se réaliser, s’exprimer et embellir son environnement.
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