Voici une salle de bains étroite, sans fenêtre, sans verdure ni perspective qui nécessitait que l’on « repousse » ses murs. L’idée a été d’imaginer des plantes et accessoires de jardiniers derrière de fausses cloisons de tissu tendu afin de n’en déceler que le jeu des ombrages. Un faux bois général dans toute la pièce pour justifier les cadres de soutien du faux tissu. Au dessus de la baignoire, j’ai imaginé que l’on ait pu accrocher par de simples nœuds une (fausse) toile de lin qui relate un dessin d’atelier. Une branche de cerisier dont le dessin à la craie commencerait à gauche, dont on verrait ensuite l’évolution vers la peinture, jusqu’au trompe l’œil poussé puisque les pétales et fleurs finissent par en tomber.
Paris 8ème