Dès que je l’ai vu, ce lieu m’a inspiré. J’ai été conseil pour l’ensemble des éléments décoratifs : * Fausse pierre sur les piliers, frises et ogives (réalisés en staff car à l’époque « Eiffel », les structures étaient métalliques puis habillées d’ornementation en plâtre) * Faux acier rouillé sur les âmes aux plafonds, les colonnettes et la rosace (idée de trompe l’œil jamais réalisée à ce jour ailleurs) * Rehauts de glacis vermeil (ni or, ni argent mais entre les deux) dans les fenestrons de balustrades, les entourages de fenêtres et tous les murs de fond de galerie (effets de grands aplats nacrés) * Choix des différents beiges unis transmis aux peintres en bâtiments. Aidé de mes collègues de métier, nous avons su imiter des matériaux traditionnels comme la pierre et le métal pour assurer et compléter l’âme du lieu sans fantaisie ni surcharges. Cette ambiance paraît naturelle grâce aux jeux de tons sur tons entre la pierre et les beiges. Au vu de l’importance et de l’impact d’une telle rénovation au sein de la confrérie protestante, je tiens à remercier les dirigeants de m’avoir fait confiance du début jusqu’à la fin.
58 rue de Lille, Paris 7ème